Psychologue : mon métier, ma passion...
- Aurore
- 29 déc. 2018
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 30 déc. 2018

J'ai très tôt été intéressée par le comportement des êtres vivants.
Au départ, je voulais être zoologue, je me voyais à l'observation de tigres en Asie et plus spécialement des tigres blancs en Sibérie. Mais, sans doute ai-je réalisé que cela me valait quelques sacrifices comme celui de quitter mon pays et ma famille...
Quelques évènements de vie plus tard -une crise d'adolescence, une amie ayant des difficultés familiales, que j’ai voulu soutenir en signalant aux adultes son mal être, bien des instants passés à réfléchir sur les relations humaines, mais surtout le décès brutal de ma grand-mère maternelle que j'adorais et mon attachement à vouloir aider mes sœurs et cousines à bien faire le deuil de notre mémée- je me suis tournée vers un autre animal, choisissant la psychologie, et souhaitant désormais m'adonner au métier de psychologue.
C'est donc une vocation née très tôt, dès le collège, et qui très vite s'est renforcée avec les premiers cours de philosophie, et cette professeure qui écrivaient (presque agacée) sur mes copies que je faisais de la psychologie…
J'aurais pu être déçue en arrivant à la faculté mais il n'en fut rien… Mon désir d'apprendre sur le fonctionnement humain est resté intact et j'ai passé beaucoup de temps à lire dans les bibliothèques de Tours, à continuer à m'enrichir, m'instruire et grandir dans cette vocation, cette passion qui est la mienne : la psychologie. Une phrase m'a marquée durant mon cursus universitaire : "dans l'évaluation des psychothérapies, le facteur le plus important est l'alliance thérapeutique qui joue à 40% dans la réussite d'une psychothérapie", j'ai dès lors su que s'était sur ce lien particulier (entre le patient et le professionnel) que j'appuierai mon métier et mes approches, et ai eu à cœur de m'y intéresser précisément et d'observer la constitution de ce lien sur le terrain, au cours de mes différentes expériences.

Ma première fut en fin de licence avec de jeunes enfants et leurs parents dans un centre d’action medico-sociale précoce. J'ai été impressionnée par le travail de collaboration entre les personnes qui venaient consulter et les différents professionnels, un climat plein de confiance, propice à ce que les enfants puissent développer des ressources malgré leurs possibles limitations ou handicaps.
Les autres expériences en tant que stagiaire ne m'ont jamais déçue. J'ai continué de développer mon sens de l'observation, mon analyse, ma capacité à faire des liens et ma sensibilité. Cette sensibilité qui n'a finalement jamais été un frein, contrairement à ce que beaucoup de personnes autour ont pu penser et dire. Loin de là, elle m'a plutôt permis l'expression de mon empathie, élément primordial pour que la relation de soin existe et pour que celle-ci aide la personne à prendre conscience de toutes ses potentialités.
Si je devais résumer mon métier, il s'agit de panser les maux par les mots.
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